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A partir des données produites dans le cadre du projet EnRezo, une estimation du potentiel de solarisation des réseaux de chaleur existants ou à créer a été réalisée, le solaire étant une ressource énergétique encore peu mobilisée sur les réseaux (moins de 1%).

Cette publication s’appuie sur deux voyages d’études réalisés au Danemark. Elle présente le contexte danois dans lequel le développement des réseaux de chaleur a pu s’opérer. Des exemples viennent illustrer le propos en s’appuyant sur les différents sites visités.

Les réseaux de chaleur et de froid peuvent être alimentés par des énergies renouvelables et de récupération.

La conduite d’un projet de réseau de chaleur nécessite des moyens techniques, financiers et juridiques que peu de communes possèdent. L’intercommunalité apparaît se situer à une meilleure échelle.

Dans cet écoquartier, 670 logements sont desservis par un réseau de chaleur Bois-énergie et une chaudière gaz assurant l’appoint.

La biomasse est une ressource particulièrement adaptée aux réseaux de chaleur, disponible sur l’ensemble du territoire national, renouvelable dès lors qu’elle est gérée durablement, présentant un bilan carbone neutre.

Le solaire thermique consiste à capter l’énergie du soleil sous forme de chaleur (et non sous forme électrique comme avec le photovoltaïque). Différents systèmes existent mais le principe de base reste très simple : faire chauffer l’eau en la plaçant au soleil.

Dans le quartier du Beau-Marais, la ville de Calais dispose d’un réseau de chaleur de 6 300 m de long auquel sont raccordés 4 500 logements et divers bâtiments publics.

Des étudiants, d’options environnement et aménagement, de l’École Nationale des Travaux Publics de l’État, dans le cadre du module de deuxième année « transition énergétique et aménagement », se sont intéressés à l’énergie dans le quartier Saint-Jean à Villeurbanne.