Réseaux de chaleur et RE2020

Le respect des engagements pris dans la lutte contre le changement climatique, récemment réaffirmés dans la loi Energie Climat, suppose que la France atteigne la neutralité carbone en 2050. L’un des principaux leviers est d’agir sur les émissions de gaz à effet de serre (GES) des bâtiments, du secteur résidentiel comme du secteur tertiaire. En effet, en France, le secteur du bâtiment représente 44 % de la consommation d’énergie et près de 25 % des émissions de CO2 (pour la seule utilisation de l’énergie).


Afin de répondre à ces enjeux, la RE2020 impose de nouvelles exigences pour les bâtiments neufs et s’articule autour des axes suivants :

  • POURSUIVRE L’AMÉLIORATION DE LA PERFORMANCE ÉNERGÉTIQUE ET LA BAISSE DES CONSOMMATIONS DES BÂTIMENTS NEUFS ; en insistant en particulier sur la performance de l’isolation quel que soit le mode de chauffage installé, grâce au renforcement de l’indicateur « de besoin bioclimatique » (dit « Bbio »).
  • GARANTIR AUX HABITANTS QUE LEUR LOGEMENT SERA ADAPTÉ AUX CONDITIONS CLIMATIQUES FUTURES en poursuivant l’objectif de confort en été ; les bâtiments devront mieux résister aux épisodes de canicule, qui seront plus fréquents et intenses du fait du changement climatique.
  • DIMINUER L’IMPACT SUR LE CLIMAT DES BÂTIMENTS NEUFS en prenant en compte l’ensemble des émissions de GES du bâtiment sur son cycle de vie ; d’une part pour inciter à des modes constructifs peu émissifs en gaz à effet de serre ou permettant d’en stocker tels que le recours aux matériaux biosourcés ; d’autre part pour encourager la consommation de sources d’énergie décarbonées, notamment la chaleur renouvelable.
Triptyque RE2020

Dans ce nouveau contexte, les réseaux de chaleur devront concilier plusieurs enjeux majeurs afin de poursuivre leur développement.